Si vous rêvez d’un intérieur qui sort de l’ordinaire, le bonzaï ou bonsaï est la plante parfaite à intégrer à votre décoration. Originaire du japon, ce tout petit arbre ne passe pas inaperçu. Néanmoins, son bien-être et sa survie nécessitent que vous lui accordiez une attention particulière.
Entretien du bonzaï : comment s’y prendre ?
L’entretien d’un bonzaï consiste en l’ensemble des soins susceptibles de favoriser son bien-être et sa croissance. En dehors de l’arrosage, qui est indispensable à toute plante, la fertilisation et le rempotage jouent un rôle décisif dans l’épanouissement de cette plante.
Fertiliser le bonzaï
Les bonzaïs comme le ficus ginseng ont un besoin élevé en nutriments. Une fertilisation fréquente est nécessaire pour leur bonne croissance, notamment pendant leur période de croissance. C’est également la saison propice à la taille de telles plantes.
Néanmoins, un apport exagéré d’engrais reste déconseillé, au risque de mettre votre bonzaï en danger. Privilégiez la fréquence à l’abondance en vous fiant aux recommandations du fabricant.
Fertiliser votre plante en hiver ou en temps de forte chaleur lui serait plus nuisible que bénéfique. De même, fournir de l’engrais à un bonzaï malade ou stressé pourrait aggraver son état.
Rempoter le bonzaï
Le rempotage du bonzaï est un procédé délicat, mais indispensable à son maintien. Il s’effectue tous les deux ou trois ans, à la fin de l’hiver ou au printemps, de préférence.
La première étape pour rempoter un bonzaï est de l’extraire délicatement du sol. Évitez de tirer brutalement sur la motte, vous risqueriez d’abîmer les racines, lesquelles sont indispensables à la plante pour puiser les nutriments contenus dans le terreau et satisfaire ses besoins en eau.
Après avoir sorti la plante de son contenant, peignez les racines afin de les détacher et enlever le plus de terre possible. Pour ce faire, vous pouvez vous servir d’une griffe à main ou d’une fourchette recourbée. N’hésitez pas à tailler les racines que jugez trop longues.
Avant de remplir le nouveau pot de terre, songez à y tapisser une grille pour empêcher les racines de sortir par les trous de drainage. Ensuite, déposez-y une couche drainante constituée de pouzzolane, de graviers, de tessons de pot ou de billes d’argile.
Remplissez le contenant de terreau à bonzaï. Vous pouvez en trouver dans le commerce ou en préparer un vous-même. Remettez votre plante en terre et arrosez-la généreusement en versant l’eau en pluie douce.
Maintenez le terreau humide jusqu’à ce que la plante s’enracine. Surtout, veillez à ce qu’elle reste à l’ombre, à l’abri des rayons directs du soleil. En attendant que votre bonzaï recommence à croître, protégez-le des courants d’air.
Méthode d’arrosage adaptée au bonzaï
Le mode et la fréquence d’arrosage d’un bonzaï varient en fonction de la période. Après chaque apport d’eau au printemps, laissez le substrat sécher en surface avant de l’arroser à nouveau.
Pour l’arrosage de ce type de plantes, préférez de l’eau non calcaire, en particulier l’eau de pluie. Il est possible d’en stocker dans votre jardin. C’est aussi un bon moyen pour anticiper la sécheresse d’été et de disposer d’eau en permanence.
En été, le bonzaï est particulièrement gourmand en eau. Pendant cette saison, la motte se plaît dans une humidité permanente. Au cours de cette période, il est important de l’arroser tous les jours. Si possible, procédez à deux arrosages par jour, soit chaque matin et chaque soir.
Pendant l’automne, les besoins en eau du bonsaï diminuent. Entre deux arrosages, vérifier que le terreau est légèrement sec en surface. Mais n’arrosez pas abondamment votre plante au cours de cette période. Procédez à un arrosage en pluie fine au-dessus des feuilles tout en évitant que l’eau stagne dans le contenant.
La stagnation d’eau ou l’excès d’humidité entraînerait le pourrissement des racines. Pour pallier cette éventualité, il est conseillé de planter votre bonzaï dans un pot troué. En effet, les trous ont une fonction drainante, ce qui signifie qu’ils assurent l’écoulement de l’eau susceptible de stagner en cas d’arrosage excessif.